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Van Cleef & Arpels, Chanel, Dior... Les alliances osent l'originalité

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Cap sur les alliances originales

Une alliance qui sort des classiques, c'est possible.

L'alliance s'impose comme le bijou incontournable du mariage. Anneau que l'on est censé garder précieusement à l'annulaire, on le choisit souvent classique pour ne pas s'en lasser. Et si au contraire, on osait l'originalité ?

Symbole de l'engagement, l'alliance reste difficile à choisir. Surtout pour les hommes qui ont, pour beaucoup, peu l'habitude de porter des bijoux. Parmi les critères, la volonté de choisir un modèle dont on ne se lassera pas au fil des années impose souvent un certain clacissisme. L'anneau simple ou pavé de diamants reste donc une valeur sûre. Cependant, certains futurs mariés osent désormais s'aventurer sur un terrain plus audacieux.

Car l'originalité peut se manifester de multiples manières : une forme qui se réinvente, un or qui sort du commun ou encore une alliance de matières peuvent faire la différence. Ainsi on osera l'alliance de la céramique et de l'or rose chez Boucheron ou on se laissera séduire par l'or rouge Le Gramme. Chez Jem Paris, l'anneau oublie sa forme ronde pour une octogonale, chez Chaumet un V se dessine tandis que Chanel fait fleurir autour du doigt un camélia et Dior une branche délicate. Bulgari et April Paris habillent d'écailles leur anneau quand Van Cleef & Arpels la pare de perles et que Akilis déplace le pavage de diamant sur le profil pour un détail plus subtil.

Il existe donc de multiples modèles pour s'autoriser une touche de singularité sans pour autant partir sur des pièces trop massives. Et qu'on se le dise, c'est justement pour sa touche d'originalité qu'on parie sur l'être aimé. Alors pourquoi en serait-il autrement avec l'alliance ?

Notre sélection d'alliances

En vidéo, les robes de mariée mythiques du cinéma


Saint-Valentin : les bijoux qui ont du cœur sans tomber dans le cliché

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Saint-Valentin : les bijoux qui ont du cœur sans faire gnangnan

Saint-Valentin : les bijoux qui ont du cœur sans faire gnangnan.

Bijou d’amour et grand classique joaillier, le bijou en forme de cœur se modernise sans mièvrerie. Petite sélection à la veille du 14 février.

Bijou star de la Saint-Valentin, sans cesse réinventé par la plupart des marques, le bijou en forme de cœur est l’un des motifs les plus utilisés toute l’année par les joailliers. Nouvelles matières, nouveaux volumes, nouveaux portés : les idées 2018 font voler en éclat le bijou de Valentin, souvent trop premier degré.

Ainsi, la nouvelle directrice artistique de Poiray Aurélie Bidermann pose l'iconique cœur entrelacé sur des pierres dures - lapis lazuli, opale rose, turquoise… montés en puces d'oreilles, en colliers ou en bagues ; et la maison Chopard revisite son célèbre cœur Happy Diamonds (né en 1976) en délicate bague toi et moi Happy Hearts figurant deux coeurs face à face, l'un abritant un diamant mobile, l'autre en onyx brillant.

Déclarer son amour

à la bonne personne, sans le hurler aux voisins ? Les bijoux où le cœur se fait discret se multiplient désormais. Exemples joailliers avec le pendentif en or blanc et diamants de la maison italienne Buccellati qui dissimule un diamant cœur au centre de son motif richement travaillé. Tout comme chez Tiffany & Co, dont le pendentif Clé Fleur de Lys serti de diamants cache un motif amoureux en entrelacs d'or ou chez Dinh Van, où les iconiques menottes en ras-de-cou se muent en coeurs graphiques en or rose et diamants.

Subtiles déclarations, douces comme un chuchotement à l'oreilles, les boucles se posent en guest star : majestueux chandeliers en diamants poire, ovale et coeur chez David Morris ou mini motifs dessus-dessous pavés de diamants chez Ole Lynggaard Copenhagen et impression câble chez David Yurman.

Loin des yeux, loin du cœur ?

On peut aussi déclarer sa flamme en choisissant un mot : "Love" chez Arthus Bertrand qui invite le calligraphe Nicolas Ouchenir à graver ses chevalières ou « L’ Amour » chez Pascale Monvoisin qui l’envisage à sa manière en installant sa plaque de cristal gravée à l'envers, dans le sens inverse de la lecture sur sa bague... Le pendentif de la même collection permet, lui, de porter ce même mantra à l’endroit. Parce que l’amour se fête tous les jours, comme on le souhaite, de bonne ou de mauvaise humeur.

Pour les puristes qui tiennent absolument au rouge, direction Van Cleef & Arpels qui propose son iconique motif Alhambra en coeur de cornaline sur une chaîne ras-de-cou en or ou Marie-Hélène de Taillac qui installe des spinelles rose et bleus en forme de cœur sur des anneaux d'or. Résultat élégant pop garanti sans effet premier degré.

Saint-Valentin 2018, nos bijoux coups de cœur

Des bijoux design pour rejouer la "Jeune fille à la perle" version 2018

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Et si on s'inspirait de La jeune fille à la perle pour nos bijoux ?

En 2018, on mise toujours sur l'éclat des perles, mais on le choisit travaillé en mode contemporain, presque architectural. (La jeune fille à la perle, Johannes Vermeer, 1665 environ.)

L'année dernière la perle était de tous les défilés. Elle continue son formidable retour et s'amuse aujourd'hui de sa connotation classique. Chez Luisaviaroma, on découvre en effet des modèles minimalistes, design, des mono-boucles d'oreille et des sautoirs abstraits. Diablement contemporains.

Le tableau La jeune fille à la perle de Johannes Vermeer est sûrement l’un des tableaux les plus connus au monde. On célèbre le génie de son auteur, la perfection avec laquelle il représente les effets de lumière. Mais sa maîtrise n'aurait peut-être pas été aussi fascinante si son modèle n’avait pas porté cette fameuse perle en guise de boucle d’oreille. Son éclat éblouit et hypnotise. Et cet éclat, on le travaille aujourd’hui encore, supplément d’âme de bagues, boucles d’oreille, colliers au design contemporain, dont on trouve des exemples sur le site Luisaviaroma.

Perle classique et design contemporain

On aime la perle dans ce qu’elle a de plus classique : un collier à une ou plusieurs rangées, affectionné par Gabrielle Chanel ; de simples puces d’oreille ; le cœur d’une bague romantique. Mais on l’aime encore plus quand elle gracie de son élégance des créations contemporaines, presque architecturales : deux anneaux qui s’enchevêtrent pour la créatrice Anissa Kermiche, une sphère scintillante et son auréole, comme une planète et ses anneaux chez Mateo NY. Dans les studios Lil et Nina Kastens, les bagues se font minimalistes et confrontent en toute simplicité le luxe du calcaire immaculé et le faste de l’or. La maison Iosselliani, elle, crée le collier gris-gris idéal, asymétriquement relevé de perles de culture irrégulières. Bijou qu’on aimerait porter tout l’été sous nos robes, les cheveux encore emmêlés par l’eau salée. La jeune fille à la perle devait avoir un côté petite sirène aussi, sans doute.

Découvrez notre sélection de bijoux décorés de perles repérés chez Luisaviaroma :

En vidéo, la vidéo Miu Miu "Hello Apartment" signé Dakota Fanning :

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La bague à 50 euros de Meghan Markle que l'on va vouloir s'offrir

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La bague de Meghan Markle que l'on peut toutes s'offrir

L'anneau signé Missoma de la future duchesse de Sussex est affiché au prix très accessible de 50 euros.

Lors de sa sortie officielle à Édimbourg, la future femme du prince Harry a fait parler d'elle... ou plutôt sa bague ! Aux côtés d'anneaux coûteux, Meghan Markle affichait à son doigt une très jolie bague au prix... très accessible.

Lors de leur première tournée de la Grande-Bretagne, le prince Harry et sa fiancée Meghan Markle se sont rendus à Édimbourg, en Écosse. Pour cette sortie officielle, la future duchesse de Sussex avait revêtu un manteau en tartan de la griffe britannique Burberry. Si l’ex-actrice a marqué des points à quelques jours de la Fashion Week londonienne, un autre détail à marqué les esprits. Sa collection de bagues plus jolies les unes que les autres, dont une à prix mini.

La bague de Meghan Markle à notre doigt ?

Zoom sur la bague de Meghan Markel

L'anneau est signé de la marque britannique Missoma.

Si la bague de fiançailles de Meghan Markle imaginée par le prince Harry fait tourner bien des têtes, c’est un autre anneau, façon jonc, qui fait parler de lui cette semaine. En effet, sur l’e-shop de la marque britannique Missoma, on peut trouver le bijou en question pour la modique somme de 45 livres sterling, soit environ 50 euros. Ce modèle «Interstellar» en or 18 carats orné d’une petite pierre blanche risque fort d'habiller de nombreuses mains à petits prix.

Lors de cette apparition publique, cette bague -bientôt en rupture de stock - flirtait avec de jolis anneaux de la collection Iconic de Birks. Portées en duo, les bagues Splash et Snowflake valent respectivement 1 300 et 4 500 livres sterling (soit environ 1465 et 5070 euros.). Interrogée par hellomagazine.com, Eva Hartling, vice-présidente de la marque, a indiqué que Meghan Markle arborait «un style moderne et accessible» tout en étant «très chic». «En doublant ses anneaux, elle s’est approprié les créations, les rendant uniques et son style individuel» a-t-elle enfin ajouté. Une accumulation qui donnent envie de s'offrir ou de se faire offrir de nouveaux modèles.

Les bagues de fiançailles qui s'inspirent des personnalités

En vidéo, le moment de cafouillage de Meghan Markel lors de sa première remise de prix

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Les créations scintillantes de Jessica McCormack, joaillière des stars

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Jessica McCormack

La créatrice Jessica McCormack conçoit des bijoux en diamants fabriqués à la main et au charme d'antan.

Rihanna ne jure que par elle et a contribué au succès de ses pièces uniques. Appréciée pour le luxe discret de ses créations en diamants, depuis dix ans, Jessica McCormack reçoit en plein cœur de Mayfair, dans sa maison londonienne à la fois atelier et boutique.

Coups d’éclat

Il n’y avait pas meilleure façon d’entrer la lumière. En s’offrant Wing of Desire, une boucle d'oreille en forme d'aile parée de diamants, première création de Jessica McCormack devenue signature maison, la chanteuse Rihanna a fait connaître au monde entier cette créatrice d'origine néo-zélandaise. De Madonna à Charlize Theron en passant par Liv Tyler, Jennifer Connelly, Kate Moss ou Rosie Huntington-Whiteley… La liste des fans de cette spécialiste du diamant «portable» ne cesse de s'allonger au fil des collections.

Antiquités et gravures maories

Jessica McCormack est née à Christ Church en Nouvelle Zélande mais c’est à Londres que l’aventure commence quand elle entre au département bijoux de Sotheby’s. Fille de commissaire-priseur, élevée parmi les antiquités, les gravures maories, les objets victoriens… elle a très tôt développé un goût pour les bijoux anciens. Chez Sotheby’s, elle va découvrir les plus importants, les plus rares et les plus exceptionnels bijoux du monde. De quoi lui donner des envies de création. C’est en 2008, avec le soutien du diamantaire Michael Rosenfeld, aujourd'hui partenaire dans l'entreprise, qu’elle crée sa société, Jessica McCormack Ltd.

Techniques victoriennes

Une fusion parfaite entre esthétique traditionnelle et artisanat moderne. Fondamentalement liées à son processus créatif, les techniques victoriennes et géorgiennes inspirent chaque collection : son dessin a le pouvoir de s’inspirer de l’ancien sans le paraître. Bagues ou boucles d’oreilles Button Back sont ainsi des réinterprétations modernes des techniques joaillières courantes au XIXe siècle. Comme les bijoutiers de l’époque, Jessica McCormack installe ses diamants dans des enveloppes fermées à l’arrière. Nul besoin de feuille d’argent en revanche pour faire scintiller les pierres puisque ses diamants ont une brillance inégalée comparés à la matité des tailles roses de l’époque.

Du Bauhaus à Tetris

Elle s’inspire tour à tour de l’art contemporain africain, des mouvements Bauhaus et Art déco, de l’architecture américaine du milieu du XXe siècle… Mais aussi des jeux vidéo des années 1980 comme Tetris, des tatouages maoris, des antiquités chinoises ou de la mythologie grecque. Elle réinvente la «skyline» new-yorkaise en apposant des diamants baguettes sur des bagues à multiplier comme des gratte-ciel sur les doigts ou développe la spirale comme une œuvre d'art.

Le diamant est éternel

Le diamant, sa matière favorite est au centre de sa création, notamment grâce à Michael Rosenfeld, diamantaire «personnel» qui permet à Jessica d’avoir accès à des pierres rares et inhabituelles. Elle aime mélanger l'or jaune, blanc et noir et travaille aussi bien les saphirs, les rubis que les émeraudes. Ses pièces-clés ? Les collections Party Jacket et Signature avec les créoles Button Back Hoops qui s’attachent à l’aide de boutons. Et désormais également les deux dernières lignes : la très glamour Trip the light et Chi Chi, dont les multiples baguettes d’or réunies entre elles s’inspirent des bambous du Kau Cim, l'ancestral tirage divinatoire chinois.

7 Carlos Place, London, W1K, 3AR, www.jessicamccormack.com.

Les bijoux de Jessica McCormack

En vidéo, Meghan Markle, la fiancée du prince Harry joue les braqueuses de diamants

Quel cadeau Meghan Markle a-t-elle reçu pour son baptême anglican ?

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Quel cadeau Meghan Markle a-t-elle reçu pour son arrivée dans l'Eglise anglicane ?

Lors de la journée de la femme, l'ancienne actrice de la série Suits a dévoilé un nouveau bijou. (Birmingham, le 8 mars 2018.)

En vue de son imminent mariage avec le prince Harry, Meghan Markle a célébré son baptême et sa confirmation mardi 6 mars au soir, faisant d'elle un membre à part entière de l'Église anglicane. Depuis, l'ancienne actrice ne sort plus sans un fin bracelet en or blanc et diamants.

En 2011, près de 2 milliards de téléspectateurs suivaient la cérémonie de mariage du prince William et de Catherine Middletonà la télévision. Parmi eux, 24,5 millions de Britanniques. Seront-ils aussi nombreux devant leur télévision pour l'union de son petit frère, le prince Harry, avec Meghan Markle, prévue pour le 19 mai 2018 ? Sûrement, tant celle-ci est attendue. Mais la célébration n’aurait été envisageable si la future mariée n’avait pas rejoint l’Église d’Angleterre, dont la reine Elizabeth II est le gouverneur suprême. C’est chose faite depuis son baptême organisé mardi 6 mars. Et un nouveau bracelet au poignet de l’actrice de la série Suits semble en attester.

Un cadeau dans le respect de la tradition

Aux côtés de son impressionnante bague de fiançailles et de son bracelet favori de la marque Birks– une fine ligne de diamants et or blanc – scintille maintenant un nouveau bijou : une fine croix, en or blanc elle aussi. Il est en effet de tradition, lors d’un baptême, d’offrir un bijou symbolisant l’entrée dans la communauté religieuse du baptisé. Ici, on ne sait qui a gratifié Meghan Markle de ce beau présent mais il est possible que le modèle ait été réalisé sur mesure, tant il s’accorde parfaitement à ses incontournables. On reconnaît bien là le style élégant, simple mais profondément féminin de la future mariée.

Meghan Markle, une Kate Middleton à l'Américaine :

En vidéo, ce que l'on sait de la future duchesse du Sussex :

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Joaillerie : de l'or façon gribouillis

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De l'or façon gribouillis

Avec leurs fils d’or emmêlés et leurs formes sinueuses, ces étranges sujets prennent sur la peau l’allure d’inscriptions précieuses.

Avec leurs fils d’or emmêlés et leurs formes sinueuses, ces étranges sujets prennent sur la peau l’allure d’inscriptions précieuses.

Gribouillis, c’est le nom de ces drôles de boucles d’oreilles signées Agathe Saint-Girons. En fait, un fil d’or tout simple, courbé et entortillé sur lui-même, mais terriblement poétique. «J’avais l’envie de retranscrire une écriture aléatoire comme lorsqu’on griffonne sur de petits bouts de papier de manière irréfléchie, explique la créatrice. Sans moule ni souci de reproduire la même forme – chaque pendant est différent –, j’utilise juste mes mains et deux ou trois pinces pour dessiner un bel arrondi ici, pour souligner un angle plus géométrique là .» À l’oreille, l’effet devient aussi léger qu’une écriture déliée et gracile (à partir de 490  euros à la Galerie Elsa Vanier).

Écriture hachurée ou minutieuse

Tout aussi spontanées, les fines ellipses en or et diamants de la créatrice libanaise Gaelle Khoury, qui traduisent, là encore, la « complexité de nos pensées et de nos ­émotions ». Ici, rien n’est plat, et les monoboucles comme les bagues en 3D s’étalent sur la peau à la façon d’un dessin tortueux, instinctif (2 300  euros).Dans ce même esprit, Marc Deloche multiplie sur une manchette des cercles d’or à la façon des spirales qui noircissent nos cahiers (10. 200  euros), tandis que Corinne Evens, fondatrice de la marque ­Goralska, présente dans sa toute nouvelle adresse parisienne de la rue de la Paix un pendentif composé d’une grosse loupe piquée d’épines dorées qui ressemblent, elles, à de minuscules hachures crayonnées machinalement (10. 900  euros).

Et que dirait un graphologue de ces pendentifs croqués par l’allemand Niessing, où les fils précieux se croisent sur une rosace aux contours nerveux (à partir de 1 150  euros à la Galerie Elsa ­Vanier)  ? Ou encore de cette bague, plus douce, faite d’un ruban d’or épais évoquant des arabesques sinueuses et pensives (2 100  euros à la Galerie Elsa Vanier)  ? Notons aussi les bijoux plus appliqués du jeune Atelier ­Paulin, qui vient d’installer sa première boutique rue de ­Richelieu à Paris. Dans le sillage de la ­fameuse bague Oui de Dior ou des anneaux à messages de Solange Azagury-Partridge (Marry Me, Darling ou le plus ferme Fuck Off), le duo composé d’Anne-Sophie Baillet et Matthias ­Lavaux calligraphie au fil d’or 18 carats prénoms ou mantras sur des bracelets ultrafins (à partir de 1 060  euros). L’écriture soigneuse et naïve, ici presque enfantine, ravira sans doute tous les esprits ­méticuleux.

En images, de l'or façon gribouillis

En vidéo, dans les coulisses du savoir-faire de Dior Joaillerie

Charlotte Chesnais : "Une mode qui m'agace ? Les selfies"

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Charlotte Chesnais

La créatrice de bijoux Charlotte Chesnais.

En privé avec. - Avec ses bijoux graphiques et organiques, la joaillière française a rendu toute une génération accro. Entretien.

Madame Figaro. - Le principal trait de votre caractère ?
Charlotte Chesnais.
- La détermination. Je sais où je vais depuis toujours et j’ai, par exemple, quitté ma prépa HEC sans problème pour intégrer une école de mode.

Celui dont vous êtes le moins fière ?
L’exigence. Même si, depuis que j’ai un enfant, je laisse plus facilement les choses se faire. Et, comme j’attends des jumeaux, je devrais encore m’améliorer !

Ceux que vous détestez chez les autres ?
Je peux être très frontale face à un misogyne et je supporte mal la radinerie et la fermeture d’esprit.

Votre truc antistress ?
Le sport. J’ai fait de la danse pendant vingt ans et je m’adonne maintenant au Pilates, au Gyrotonic… À tous les trucs de filles, en général.

Le déclic pour entreprendre ?
J’ai été poussée par mes envies créatives et le soutien de mes proches. J’y ai tout à coup vu un alignement de planètes favorable.

Votre geste écolo ?
J’ai fait du vélo avant que çe ne soit à la mode et j’ai simplifié au maximum le packaging de ma marque de bijoux.

Un adjectif qui vous convient ?
Enthousiaste. Avec une vie de plus en plus active, je ne m’arrête plus sur les choses négatives.

Sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ?
Mes enfants et leur père.

Les trois basiques de votre dressing ?
Des boots d’homme Berluti, un jean A.P.C. et un gros pull Céline signé Phoebe Philo.

Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
Je réunirais les Nuls pour la soirée : Alain Chabat, Chantal Lauby, Dominique Farrugia et Bruno Carette.

Le cadeau que vous offrez souvent ?
Mes bijoux, et j’ai de la chance, car mes amies ne se sont pas encore lassées !

Une musique dans votre vie ?
Tout Serge Gainsbourg.

Une rencontre qui vous a marquée ?
Celle avec Nicolas Ghesquière. J’ai passé huit ans à ses côtés chez Balenciaga et il a été le premier à me demander de créer des bijoux.

Votre luxe ?
Le temps. Et lorsque j’arrive à m’en accorder, je le savoure.

Une mode qui vous agace ?
Les selfies. Se mettre en avant à ce point me dépasse.

Votre série télé préférée ?
Un village français, même si je n’assume pas à 100 %…

Une appli indispensable ?
J’ai conscience que ça devrait être Instagram, pour promouvoir ma marque, mais j’ai du mal à y consacrer beaucoup d’énergie.

Une ville qui vous ressemble ?
Paris. Je suis née dans la Sarthe et, à 12 ans, j’ai su que je vivrais ici.

Votre madeleine de Proust ?
Les légumes du jardin de ma grand-mère, qu’elle cultive toujours. Plus bio, ça n’existe pas !

Charlotte Chesnais pour Sacai, disponible à partir de cet été. www.charlottechesnais.fr.

Défilé Sacai Prêt-à-porter auotomne-hiver 2018-2019

En vidéo, Pomellato célèbre la journée internationale des droits de la femme


Mini, maxi ou en accumulation, en 2018 la créole se porte avec tout

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La sélection des créoles coups de cœur

Les boucles d’oreilles iconiques des années 1980 et 1990 font leur grand retour.

Les boucles d’oreilles iconiques des années 1980 et 1990 font leur grand retour. Parfaites côté bureau comme côté week-end, ces stars de la saison gagnent en volume en restant fines. Elles jouent la carte du maxi comme du mini : une aubaine puisqu’elles se portent désormais en accumulation.

On aime les créoles depuis des décennies. Certaines les ont affichées comme un symbole de résistance aux interdits familiaux dans les années 1980. D’autres les ont étrennées chaque été durant les années 1990 : avec ou sans jupon esprit Flamenco, avec ou sans bandeau fluo en travers du front, mais toujours géantes comme des heurtoirs de portes.

Cette année, les créoles plaisent désormais aux plus classiques qui ne souhaitent pas pour autant le look de Jennifer Lopez époque Jenny from the block. Mais aussi aux plus pointues, celles qui s’offrent une photo en street style comme d’autres un café en terrasse. Hailey Baldwin, Selena Gomez,Rihanna, Gigi et Bella Hadid ou Emily Ratajkowski : toutes, lors des dernières fashion weeks, arboraient des créoles. Le plus souvent en taille mini avec les cheveux attachés, en format moyen avec une robe pour éviter l’effet danseuse et en extra large en tailleur pantalon. L’idée première du printemps étant de rester légère : pour le confort mais aussi pour la silhouette générale.

La créole, un bijou intemporel

La nouveauté de la saison ? Son port en accumulation le long du lobe : en double, en triple, en mix and match... La mode des piercings multiples (trois trous au minimum : deux d’un côté, un de l’autre) permet désormais à certaines de les multiplier. Si la principale créole est le plus souvent fine et de grande taille, les autres sont identiques ou plus petites. Tout devient donc possible dans ce jeu d’associations sans fin. Pour la talentueuse créatrice californienne Jennifer Fisher qui a remis la créole à l’honneur – notamment sur les célébrités qui en raffolent, c’est «le bijou le plus intemporel qui soit, comme un jean parfait, quelles que soient la taille et la forme, ça se porte avec tout».

Les 15 paires de créoles coups de cœur de la rédaction

L'agate, une pierre volcanique qui séduit les créateurs

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Des «pierres à images»

Avec leur graphisme singulier, les agates séduisent à nouveau les créateurs, hypnotisés par leurs volutes et festons multicolores.

Avec leur graphisme singulier, les agates séduisent à nouveau les créateurs, hypnotisés par leurs volutes et festons multicolores.

Roger Caillois les qualifiait de «pierres curieuses», de «celles qui attirent l’attention par quelque anomalie de leur forme ou par quelque bizarrerie significative de dessin ou de couleur».De ces minéraux aux « tracés capricieux », l’essayiste et académicien a constitué une importante collection glanée dès les années 1950 en Amérique latine et en Asie, dont on peut découvrir quelques-uns des plus beaux spécimens derrière les vitrines de l’exposition Trésors de la terre à la galerie de minéralogie du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Là, les nodules d’agate - au premier abord «boulets gris et rugueux, franchement rébarbatifs» - révèlent, une fois tranchés et polis, leurs volutes souvent inattendues, toujours fascinantes. Sur celle-ci, Roger Caillois distinguait «des festons minéraux, des points de dentelle, des éclaboussures de pistils et des projections de pollen», quand ces autres lui évoquaient les «draperies d’une aurore boréale» ou «une mer de nuages dans une estampe japonaise».
Rebaptisées par l’écrivain «L’Œil bleu», «Monocle et binocle», «Oiseau naissant», «Le Fleuve Alphée», ces agates - une variété de calcédoine aux veines tour à tour laiteuses ou multicolores - convoquent irrémédiablement l’imaginaire. C’est d’ailleurs cette puissance poétique qui a conduit Vincenzo Castaldo, directeur de la création de Pomellato, à les mettre en scène sur plusieurs de ses bagues ­Ritratto, célébrant les 50 ans du joaillier italien (9 500 euros). «Ce qui fait la force de l’agate, c’est qu’elle ne répond à aucun critère de couleur, de pureté, de taille et de poids comme les diamants, par exemple. Le choix reste donc très subjectif, guidé uniquement par l’intuition et la créativité. Dans cette collection, j’ai choisi, par exemple, des agates dendritiques dont les inclusions d’oxyde de fer font penser à de petits arbustes et où les parties blanches translucides ressemblent, elles, à un paysage enneigé mais aussi des agates bandées aux motifs plus graphiques, proches de l’art contemporain ou des agates onyx à bandes blanches ultra­minimalistes.»

Origine volcanique

Quel que ce soit le motif, ces «pierres à images» (selon Caillois) racontent toujours quelque chose. D’autant qu’il en existe une grande variété. «Une centaine, précise Gian Carlo Parodi, minéralogiste, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle. Rythmées par des inclusions, des cercles concentriques ou des stries parallèles ; teintées de bleu, de jaune ou de brun, les agates, une variété de quartz microcristalline et fibreuse, ont toutes la même origine volcanique. Quant aux gisements, on en trouve principalement au Brésil, en Patagonie et au Mexique, mais aussi en Inde, en Russie ou en Turquie, avec de belles nuances de ­rouge.»
Leur nom viendrait même de la rivière Achates, en Sicile, d’où elles étaient probablement extraites pendant l’Antiquité. «Les Grecs et les Romains ont largement utilisé les agates blanches ou bleues, mais aussi teintées de noir (onyx) et de rouge (cornaline), pour en faire des intailles ou des camées, explique Marc Auclert, qui présente, en ce moment, dans sa boutique de la rue de Castiglione, à Paris, une magnifique bague sertie d’une intaille en onyx blanc et noir du IIe siècle et son impression dans l’or (5 500 euros). Ces pierres ressurgissent ensuite à la Renaissance et au XIXe siècle avec une belle production en Allemagne, mais aussi pendant la période Art déco, autant pour l’ornementation que pour la joaillerie.» Voir les sublimes bijoux en calcédoine au bleu laiteux et diaphane de Suzanne Belperron pour la maison Bernard Herz, mais aussi les étuis à cigarettes, pendules ou coupelles de Cartier datant des années 1920. La maison de la rue de la Paix vient d’ailleurs d’imaginer, pour sa collection de haute joaillerie, une coupe en agate aux reflets moirés et dont la plume de paon en or gris, brillants et saphirs peut être portée en épingle à cheveux.

"Une allure artistique"

Tombée en désuétude, l’agate sera remise au goût du jour dans les années 1960-1970 en même temps que les tonalités joyeuses des malachite, œil-de-tigre ou lapis-lazuli par Bulgari, Piaget et, bien sûr, Jean Vendôme, décédé l’été dernier, qui signa l’épée d’académicien de Roger Caillois et réalisa de spectaculaires créations minérales.
Si, aujourd’hui, ces volutes demeurent anecdotiques chez les joailliers de la place Vendôme - des touches blanches ou vertes, ici et là, rarement plus -, l’agate fait pourtant un retour remarquable chez les créateurs séduits par son coût abordable - c’est l’une des pierres dures les moins chères.
Ainsi, Marc Deloche a monté, sur une chaîne en or très simple, deux gros morceaux aux motifs bleutés taillés en losange, à porter en pendentif (1 300 euros) ou façon torque (850 euros). Le jeune Samuel Huguenin s’amuse, lui, avec l’étrangeté d’une agate mousse aux herborescences couleur gazon sur une bague aux angles tranchants (à partir de 1 165 euros). Quand le joaillier Garnazelle exploite, lui, des sinuosités en noir et blanc sur des boucles d’oreilles tout en rondeur (2 300 euros). Retenons également, à la galerie parisienne de Karry Berreby, les volutes crémeuses associées à une tourmaline rose sur des pendants d’oreilles (3 200 euros). Mais aussi les agates brutes des chevalières de l’Américaine ­Jacquie Aiche où l’on distingue les dépôts cristallins et irisés. Sans oublier les larges tranches qui colorent les bagues et pendentifs de Sylvia Toledano. «J’aime surtout les tons marron ou brun doré qui accentuent l’effet brut de l’agate, explique la créatrice. Jamais calibrées et impossibles à reproduire en série, ces pierres donnent tout de suite une allure artistique.» Car, ici plus qu’ailleurs, c’est le bijou qui doit suivre le dessin et les contours de la pierre pour en révéler cette «beauté spontanée» dont parlait Roger Caillois.

En images, l’agate, une pierre volcanique qui séduit les créateurs

En vidéo, la minute mode d'Alexa Chung

Jamais plus vos looks jean tee-shirt ne paraîtront ennuyeux avec ces boucles d’oreilles

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Notre sélection de boucles d'oreille XXL

Le printemps s'affiche à nos oreilles, et en grand. (Boucles d'oreille Zara.)

La boucle d'oreille XXL est un allié indéniable. Colorée, elle se substitue au meilleur des fards à joue. Longue, elle accentue la finesse de notre cou et met l'accent sur la nuque. Mais surtout : elle nous simplifie la vie en rendant stylé le plus basique des looks.

Il n’y a rien de pire qu’une météo changeante pour anéantir l'inspiration matinale à l’heure de composer notre tenue du jour. Va-t-il pleuvoir ? Aura-t-on trop chaud dans notre pull ? Souvent les différentes pistes de réflexions convergent vers ce look passe-partout, fait de basiques : un tee-shirt en coton, une maille légère, un jean confortable. Ennuyeux ? Non. Car il suffit d’une imposante paire de boucles d’oreille pour relever le tout.

Une astuce simple comme bonjour

Certes, les pendantes fines et délicates font leur grand retour, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Mais le bijou XXL s’est imposé depuis plusieurs saisons, et il n’est pas près de disparaître. On en veut pour preuve cette sélection de 25 paires de bijoux. Certains sont plutôt joueurs, tendance extravertis en rouge corail, paillettes et pompons infinis. D’autres sortent du lot non pas pour leur extravagance mais pour leur format, impudique : disques de nacre lunaires, ou figures géométriques ressemblant à des mobiles du plasticien Alexander Calder. Dans les deux cas, on se fie à leur majesté et on assume sans plus hésiter ce look tee-shirt-jean-basket soudainement bien plus stylé.

Notre sélection de boucles d'oreille XXL :

En vidéo, dans les coulisses du savoir-faire de Dior Joaillerie :

Découvrez toutes les adresses incontournables shopping.

Mariage : quel bijou porter pour sublimer ma tenue ?

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Quel bijou porter pour sublimer ma tenue ?

Le choix de la robe est enfin arrêté, la liste des invités est définitivement close, les préparatifs de la cérémonie s’achèvent. Une seule hésitation subsiste : faut-il ou non porter des bijoux avec sa robe de mariée ? Et si oui, lesquels ? Eléments de réponse.

Le mariage autorise toutes les démonstrations d’élégance grâce notamment aux bijoux, lesquels établissent un trait d’union entre le style, la coiffure et le maquillage de la mariée.

Souligner le décolleté de lumière

La robe aux épaules dénudées permet de sublimer un port de tête altier : aussi est-elle davantage mise en valeur par la simplicité d’un ras de cou. Le col V lui, offre un terrain de jeu idéal pour les pendentifs. Le col droit ou en “cœur” autorisent quant à eux toutes les possibilités : collier rond, en pointe, ras du cou. L’encolure américaine met quant à elle l’accent sur l’éclat du visage.

Une paire de boucle d’oreilles peut également jeter un trait de lumière sur le cou et les épaules à l’instar de la collection Sparkling Cluster de la maison Harry Winston. Ses diamants, taille brillant et poire, laissent jouer le flot de leurs feux contre la peau.

Arborer un poignet étincelant

Quant à celles qui souhaitent ne porter aucun autre bijou que leur alliance et leur bague de fiançailles, elles ont à leur disposition un autre choix, plus iconoclaste mais tout aussi élégant : la montre sertie de diamants.

On retrouve ces créations sous différentes tailles chez Harry Winston par exemple, dont la création Mini Twist fait scintiller au poignet taille marquise et taille brillant. Une manière originale d’entremêler les fils du temps et du sentiment dans un accessoire qui conjugue sobriété et tempérament

En images, une sélection de bijoux qui sublimeront votre tenue de mariage

Les sculptures joaillières d’Ana Khouri

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Portrait d'Ana Khouri

Ana Khouri.

Ses bijoux sont des œuvres d’art. Lauréate du prix Accessoire de l'ANDAM en juin 2017, Ana Khouri a l’art de signer des pièces joaillières qui épousent le corps.

Elle a l’art de l’esquisse. Longiligne brésilienne, Ana Khouri envisage la création joaillière comme un sculpteur, signant des créations aux montures aériennes : bijoux d'oreilles, colliers et bagues qui mettent en valeur la femme et se plient aux contraintes du corps. Les perles blanches habillent les pavillons d’oreilles quand les diamants en serti neige s’amusent en dégradé sur ses anneaux signature Izabel. Des bijoux qui accrochent la lumière sans en mettre plein la vue. L’élégance.

Coup d’éclat

Ana Khouri donne à la simplicité une exigence particulière. Lily, sa boucle d’oreille signature, facilement comparable à une étoile filante, est une caresse d’or et de diamants. La créatrice brésilienne habillait déjà les plus belles d’Hollywood comme Alicia Vikander ou Emma Watson quand elle a été récompensée par le prestigieux prix de l’Andam l’an dernier : un honneur pour cette créatrice brésilienne qui voue un culte aux sculpteurs français.

L’art des bijoux

Née à São Paulo, elle y a d’abord étudié la sculpture à l’Université Fundaçao Armando Alvares Penteado avant de rejoindre New York pour suivre des études au Gemological Institute of America et à la Parsons School of Design puis à Londres à Central Saint Martins. De ses parents ingénieur et pianiste, elle tient son sens pertinent de l’équilibre et sa passion pour l’art que l’on retrouve dans ses collections.

Fusion charnelle

Pendant ses études d'art, elle dessine son premier bijou en s’inspirant de grands artistes comme Richard Serra ou Alexandre Calder. En fondant sa maison en 2013, Ana Khouri, autant artiste qu’artisan, voulait créer une attitude, défier la loi de gravité, compléter les lignes du corps. Ses bijoux, dont le poids est extrêmement étudié, sont à porter et non à supporter. Depuis, de sa bague Mirian aux boucles d’oreilles Mia et Izabel en passant par le bracelet Mirian, chacune de ses créations est un bijou d’artiste.

Sculpteur inspiré par les pierres

C'est ainsi que se définit Anna Khouri. Elle dessine, modèle à la main la forme de ses bijoux en or - matériau qu’elle envisage comme l’argile, à la manière d’un sculpteur qui donnerait vie à sa matière. Membre de l'Alliance for Responsible Mining, qui s'engage pour le respect de l'environnement et des conditions de travail, la créatrice s’engage à réaliser des pièces éthiques aux pierres traçables et « blood-free ». Elle vient d’ailleurs de signer des pièces en éditions limitées à partir de diamants de couleurs provenant d’une mine australienne.

www.anakhouri.com

Les dernières créations signées Ana Khouri

Comment bien choisir sa bague de fiançailles ?

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Comment bien choisir sa bague de fiançailles ?

Couleur et taille de la pierre, type de métal, esthétique classique ou moderne... les combinaisons sont infinies !

Bien plus qu'une bague, c'est le symbole d'un engagement pour la vie et une véritable déclaration d'amour. Quels styles, pierres, formes ou montures privilégier afin de la rendre unique ? Mode d'emploi pour bien choisir ce précieux lien.

C'est le bijou d'une vie. Celui qui n'est pas sensé dormir dans un coffre mais habiller votre annulaire gauche. Pas question de regretter ou de le déclarer démodé au bout de quelques années... Raison de plus pour y réfléchir à tête reposée.

La pierre : couleur ou pas ?

Evidemment, c’est LA première question à se poser. Diamant ou pierre de couleur ? Si vous avez des doutes, faites-en part à un joaillier ou à un gemmologue qui pourra vous orienter vers la pierre précieuse qui vous correspond le mieux.

Le diamant blanc reste une valeur sûre, un intemporel, qui se marie à tous les bijoux. Pour cette pierre, l’usage est de respecter la règle des 4 C, soit l’échelle de qualité appliquée au diamant afin de les classer et d’estimer leur valeur : la taille (Cut : la forme de la pierre), la pureté (Clarity : y-a-t-il des impuretés), la couleur (Color : qui varie de D à Z) et le poids (Carat : le nombre de carats). Ainsi le nombre de carats est parfois moins important que la clarté ou la taille.

La pierre de couleur offre, quant à elle, de nombreuses possibilités. Très élargie, la palette de tourmalines propose un colorama du rose au bleu, en passant par le vert et le jaune... Les plus plébiscitées pour les bagues de fiançailles ? Les rubis (rouges), les émeraudes (vertes) et les saphirs : la variété bleue est la plus connue mais on en trouve aussi de couleur rose, jaune, violette et rose-orangé dite padparadscha - la plus recherchée et récemment choisie par la Princesse Eugénie d’York pour ses fiançailles. Un choix original qui en a étonné plus d'un à la Cour d'Angleterre.

Couleur

Le tableau de couleur et clarté.

La forme : classique ou originale ?

Discrète ou extravagante, la bague de fiançailles peut prendre la forme que vous souhaitez. Toujours en tenant compte de la nature et de la taille de la pierre. Le plus souvent, elle est composée d’une pierre centrale mais elle doit d’abord vous correspondre, refléter votre tempérament : peu importe si elle est différente, pourvu qu’elle vous plaise.

Le solitaire, où une seule pierre est en majesté, offre de nombreuses possibilités. Avant d’envisager la monture, il faut prendre le temps d’étudier les différentes tailles de pierres (formes) pour choisir ensuite celle qui s’adaptera le mieux à la morphologie de vos mains. Les formes allongées – poire ou marquise - conviendront davantage aux longues mains tandis que les formes compactes – brillant, coussin ou princesse – iront aux petites mains.

D’autres styles existent, comme le Toi et Moi, deux pierres l’une contre l’autre, ou la classique Marguerite, pierre centrale entourée de petites pierres. Très en vogue depuis les années 1970, notamment à l’annulaire de Lady Diana pour ses fiançailles en 1981, la Marguerite fait un retour gagnant depuis que Kate Middleton a choisi cette bague pour ses propres fiançailles avec William d'Angleterre.

Tableau des tailles

Le tableau des tailles.

Le métal : or ou platine ?

Le choix de la couleur du métal, varie selon votre carnation de peau et la couleur de votre future alliance. Votre boîte à bijoux est toujours un bon indice ! Traditionnellement, c’est l’or avec ses différentes tonalités (rouge, jaune, blanc, rose, noir…) qui reste le plus plébiscité. Mais le platine est également souvent proposé car c’est un alliage qui ne s’altère pas avec le temps. Plus rare, il sera aussi plus onéreux. Attention aussi au choix de l'alliance qui ira très vite de pair avec la bague : elles se portent ensemble et doivent donc s'accorder.

Si vous souhaitez faire des essais et obtenir des conseils, un joaillier pourra vous présenter un large choix de modèles, allant du modèle standard au semi-mesure. Si vous possédez déjà une pierre de famille ou que sur place une autre vous séduit, vous pourrez également opter pour le sur-mesure. Internet vous proposera une large gamme de bagues de fiançailles à moindre coût certes mais sans la possibilité de les essayer.

Enfin pour ceux qui s‘orientent vers un modèle de bague plus vintage, des alternatives intéressantes existent telles que les antiquaires, les ventes aux enchères ou encore les boutique de bijoux d’occasion.

Notre sélection de bagues de fiançailles

En vidéo, retour sur les fiançailles du prince Harry et Meghan Markle

Montres, bagues… L’essor des ventes en ligne

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Montre Rosefield

Montre Rosefield, 99 euros.

En dévoilant les résultats du marché hexagonal pour 2017, le Comité Francéclat porte un éclairage sur les goûts des Français.

Le marché des montres et bijoux se porte plutôt bien en France avec une progression de 1 % en 2017, à 5,6 milliards d’euros. Si la bijouterie se stabilise, c’est l’horlogerie qui reprend véritablement sa croissance, tirée par le segment des montres haut de gamme avec le retour de la clientèle touristique, notamment asiatique, mais aussi grâce aux efforts des marques vendues sur Internet et populaires sur les réseaux sociaux avec des propositions plus accessibles. «Ce sont souvent des montresà moins de 100 euros, imaginées par de jeunes labels comme Cluse, Daniel Wellington, Paul Hewitt, Rosefield et prisés par une clientèle jeune et féminine qui, lisant l’heure sur un smartphone, ne s’intéressait jusqu’alors pas vraiment aux montres, note Hubert Lapipe, directeur général de la société Panel 5, qui a mené cette étude pour le Comité Francéclat (Comité professionnel de développement de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table). Alors que l’on a beaucoup parlé des modèles connectés atteignant souvent 300 euros ou 400 euros, ce sont ces petits prix qui ont véritablement réussi à s’imposer.»

Très présentes sur Internet, ces pièces ont surtout accéléré un nouveau mode de consommation puisque l’e-commerce connaît une forte progression (+ 13,5 %) : les ventes en ligne représentant désormais 8,4 % des ventes de montres. À noter que les promotions de grande ampleur, comme le Black ­Friday, s’ajoutent aux pics saisonniers traditionnels, ce qui multiplie les occasions d’achat pour une partie de la clientèle.

La mode au poignet

Bague Mauboussin

Bague Mauboussin, 395 euros.

Pourtant, le processus ne semble pas aussi flagrant pour les bijoux. «Dans ce secteur, les bijouteries de centres commerciaux continuent à gagner des parts de marché, insiste Hubert Lapipe. Les enseignes comme Julien d’Orcel, Cleor ou Histoire d’Or fonctionnent toujours très bien et restent plus attractifs que les boutiques de centre-ville qui souffrent aussi bien de problèmes de fréquentation que de loyers élevés, surtout dans les communes moyennes.»

La reprise constatée dans l’horlogerie se fait donc attendre sur le marché de la bijouterie, qui termine l’année à 3,5 milliards d’euros. Côté produits, la bague en or reste un must. «C’est un achat très symbolique qui a lieu pour des fiançailles, ­mariages, anniversaires… d’autant que les marques ont beaucoup travaillé sur la tradition, analyse Hubert Lapipe. Mais pour l’argent, la tendance est radicalement différente : le marché du bracelet s’est développé depuis une dizaine d’années avec plusieurs innovations comme les modèles avec liens ou charms. Ces créations restent beaucoup plus libres et, aujourd’hui, la mode se porte surtout au ­poignet.»

Les collections haute joaillerie 2017


Van Cleef & Arpels fête les 50 ans de sa ligne Alhambra

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Françoise Hardy porte un ensemble Van Cleef & Arpels

Françoise Hardy porte un ensemble de bijoux et montre Van Cleef & Arpels, en 1974. De gauche à droite : Montre en or jaune et onyx, pendentif en or jaune et porcelaine de Sèvres, bague Magic Alhambra en or blanc et diamants, et sautoir en or jaune, lapis-lazuli et diamants qui sortira en mai.

 En cinquante ans, ce trèfle à quatre feuilles stylisé a fait la fortune de Van Cleef & Arpels. Et la joie de milliers de femmes qui, toutes générations confondues, n’ont cessé de le chérir.

À quoi reconnaît-on le succès d’un objet  ? Bien souvent, hélas ! au nombre de copies qu’il génère. La rançon de la gloire d’Alhambra pourrait se mesurer à cette aune tant ce sautoir en or jaune, créé en 1968 par Van Cleef & Arpels (VCA), continue d’«inspirer» certains joailliers en mal, précisément, d’inspiration… En 2018, si ce bijou polylobé demeure le best-seller de VCA, qui, selon nos estimations, en vendrait plus d’une centaine de milliers d’exemplaires par an, sa création demeure mystérieuse.

«Il est impossible de définir l’origine exacte du motif Alhambra, ­explique Catherine Cariou, directrice du patrimoine de Van Cleef  & Arpels. Ni abstrait ni figuratif, il fait référence au décor de la forteresse ­Alhambra à ­Grenade, en Espagne, mais il évoque aussi un trèfle à quatre feuilles. Jacques Arpels, qui était superstitieux, avait l’habitude d’offrir à ses collaborateurs cette plante porte-bonheur accompagnée du poème anglais Don’t Quit invitant à garder espoir. Il est possible qu’il ait demandé à l’atelier d’imaginer un ­bijou à l’effigie de son grigri favori.» Même incertitude quant au mois de sortie du premier Alhambra, on apprend seulement qu’il aurait été lancé «dans le courant de l’année 1968».

Le thème de la chance

En revanche, une chose est certaine : l’original est fabriqué entièrement en or jaune martelé et perlé, les pierres dures comme l’onyx, la malachite ou le lapis-lazuli n’apparaîtront qu’en 1971. Autre point confirmé, son succès instantané. «Ce sautoir a plu immédiatement, confirme Nicolas Bos, PDG de cette société qui a été rachetée par le groupe Richemont en 1999 et dont le chiffre d’affaires aujourd’hui se monterait à 1,5 milliard d’euros. Il a séduit à la fois les clientes de la haute joaillerie traditionnelle mais aussi leurs filles, ainsi qu’une nouvelle clientèle attirée par des pièces plus accessibles, en phase avec l’air du temps. Alhambra n’est pas le reflet des contre-cultures des années 1960-1970, tels Mai 68 en France ou Katmandou au Népal. Il n’exprime pas la rébellion mais propose, de manière élégante et précieuse, sa vision de la modernité. Il a offert de nouvelles façons de porter un bijou au quotidien. En cinquante ans, il est devenu une référence qui a profondément influencé l’histoire de la joaillerie.»

De facto, bien avant Alhambra, le thème de la chance figure au cœur de l’âme de Van Cleef & Arpels, qui ainsi s’approprie l’une des fonctions ancestrales du bijou, l’amulette, le grigri, le talisman protégeant les êtres humains des forces du mal. Dès les années 1920, des dessins de trèfle à quatre feuilles apparaissent dans les archives de la griffe. À la même époque, le joaillier crée des bijoux en bois supposés conjurer le mauvais sort, ou encore des bracelets en poils d’éléphant, gages de prospérité, d’amour et de bonne fortune. Toujours emblématiques au XXIe siècle de son vocabulaire stylistique, les broches fées, forcément bienveillantes, apparaissent de manière récurrente dans les collections.

Des lignes accessibles

Trèfle joaillerie Van Cleef & Arpels

L’un des trèfles que Jacques Arpels offrait à ses employés.

Autre trait singularisant cette marque, son rôle précurseur en matière de création de bijoux plus abordables dont la facture n’a rien à envier à celles des parures de haute joaillerie. Au début des années 1950, VCA est sans doute l’un des premiers à proposer à Paris la «Boutique» qui réunit en son sein des lignes accessibles, en phase avec l’époque. À cette période, il lance ses fameux animaux humoristiques, broches spirituelles où des lions malicieux paradent entre de coquettes girafes hydrocéphales et des lapins voraces croquant des carottes de corail. Plusieurs années avant les Must de Cartier, la griffe parvient à désacraliser le luxe sans toutefois le galvauder. À ce titre, Alhambra en est l’exemple illustre. La structure fluide du sautoir, le fait qu’il n’arbore pas de logo visible, son tombé parfait sur la peau ou sur un vêtement le rendent extrêmement versatile, portable de jour comme de nuit. Cornaline, agate, turquoise, nacre, œil-de-tigre, porcelaine de Sèvres, bois d’amourette… prêtent leurs couleurs à toutes les accumulations sur la poitrine ou enroulés autour du poignet. Princesses (Grace Kelly), chanteuses (Françoise Hardy) ou actrices (de Romy Schneider à Liz Taylor) succombent à son charme.

Outre les différentes matières utilisées, en cinquante ans, le motif aura finalement peu évolué. Citons la sortie d’une version ajourée, très en volume, dans les années 1980-1990 et d’une ligne de montres en 1998. Il faudra attendre les années 2000 pour voir apparaître des interprétations sans aspérité avec des bagues serties dans de l’or non plus perlé mais poli. En 2006, à l’occasion de son centenaire, Van Cleef & Arpels sort Magic Alhambra avec des variations de taille au sein d’un même modèle et ­Lucky Alhambra, où d’autres symboles de chance sont intégrés au motif fétiche.

En mai, le joaillier proposera quatre nouvelles combinaisons dont une élégante version en or rose, nacre grise et diamants et un adorable ensemble en or jaune et cristal de roche. Ces bijoux portent en eux l’esprit de ce vers qu’écrivit René Char en 1950 dans Les Matinaux : «Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.» Ils se sont habitués. Avec bonheur.

En images, l'exceptionnelle collection de haute joaillerie Van Cleef & Arpels

En vidéo, Van Cleef à New York : interview de Patrick Jouin et Sanjit Manku

Gagnez une bague Guérin Joaillerie en pierres fines et or rose

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Collection Alisma - Guérin joaillerie.jpg

Les bagues de la collection Alisma de la joaillerie Guérin.

Tentez de remporter ce bijou Guérin Joaillerie où les pierres fines topaze bleu, prasiolite et morganite se marient harmonieusement.

Sertie de pierres fines et d’une monture en or rose, la bague Alisma est une ode à la délicatesse. Elle tire toute sa singularité par des couleurs fraîches et minérales avec ses pierres qui laissent imaginer une fleur à trois pétales. Autant d’éléments qui ajoutent une forte valeur symbolique à ce bijou d’exception puisque chacune des pierres possède des vertus bien particulières. Ainsi, la topaze bleue apporte l’inspiration et la clarté d’esprit, la prasiolite éveille le cœur et y amène la joie et, enfin, la morganite attire l’amour.

Madame Figaro et Guérin Joaillerie vous proposent de remporter cette bague chic de la collection Alisma. Pour participer, répondez correctement aux questions du quiz ci-dessous*.

Découvrez la bague de la collection Alisma

À propos de Guérin Joaillerie

Depuis 1969, Guérin Joaillerie s'évertue à casser les codes traditionnels de la joaillerie en proposant des créations adaptées à la femme chic et pétillante. Toujours ancrée dans la tendance, la collection iconique Alisma propose des bagues modernes qui subliment celles qui les portent.

* Jeu concours ouvert du 7 mai au 21 mai 2018 inclus.

Le diamant taille baguette enchante petits créateurs et grandes maisons

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Van Cleef & Arpels broche or blanc saphir diamant

Broche en or blanc, diamants et saphirs, Van Cleef & Arpels.

Lignes acérées et forme épurée, la pierre rectangulaire se marie parfaitement aux créations graphiques et rythme les jeux d’éclat lorsqu’elle est associée aux brillants et autres tailles.

«Fireworks Setting.» Voilà comment la Californienne Suzanne Kalan a baptisé son serti de diamants baguette enchevêtrés les uns aux autres comme pour figurer une explosion de lumière. Façon feu d’artifice donc. Décliné en boucles d’oreilles, bagues ou bracelets à porter en accumulation, ce méli-mélo désinvolte s’est, contre toute attente, hissé parmi les best-sellers joailliers de l’e-shop de luxe, Net-A-Porter.com.

«Même si le brillant classique, rond et facetté, domine le marché, les longues baguettes s’imposent sur des pièces plus modernes, souvent graphiques, parfois même un peu cérébrales», remarque Stéphanie Roger, fondatrice des multimarques parisiens White Bird. À l’image des marqueteries chaotiques en or brossé de la Londonienne Jo Hayes Ward, éclairées par-ci par-là de quelques diamants rectangulaires ou des empilements géométriques, à la Tetris, de la marque new-yorkaise Wwake.

De la Renaissance aux années 1950

«Avec ses angles droits, sa surface plane et ses arêtes nettes, la baguette a une allure sharp et tranchante qui se marie parfaitement au design architecturé ou minimaliste, confirme Valérie Messika qui la met souvent en scène dans ses créations. Par rapport à d’autres formes, elle a surtout un côté moins clinquant, particulièrement apprécié par les plus jeunes.» Il faut dire qu’avec ses vingt-cinq facettes, elle scintille beaucoup moins qu’une taille brillant dont les cinquante-huit facettes à la parfaite régularité - mises au point, en 1919, par le mathématicien belge Marcel Tolkowsky - permettent de décupler la lumière.

«Pour caricaturer, le diamant baguette est poli mais pratiquement pas taillé, précise André Messika, spécialiste du secteur. Ici, c’est la matière comme à “l’état brut” qui brille, sa qualité reste donc essentielle et attire surtout ceux qui préfèrent la transparence et la pureté d’une gemme à son éclat.» Comme la taille émeraude, elle aussi rectangulaire mais coupée aux quatre coins, la baguette tire son origine des «diamants en table».

Renaissance, second Empire et Arts déco

«On trouve, sur certains bijoux médiévaux ou de la Renaissance, des pierres carrées mais aussi plus minces et étroites avec une large facette polie sur le dessus, même si elles restent assez archaïques, comme serties dans la masse et entourées grossièrement d’or», remarque Martin du Daffoy, expert en bijoux anciens, installé place Vendôme. À voir sur cette impressionnante parure de perles et gros diamants rectangulaires, portée par Anne d’Autriche sur un portrait de Rubens peint vers 1620-1625.

À noter aussi, au second Empire, quelques exemples de tailles calibrées qui, pour s’adapter aux motifs, présentent des lignes plus acérées comme sur cette broche «Plume de paon pierreries» commandée par l’impératrice Eugénie à Mellerio dits Meller en 1868. Si l’on témoigne, chez Cartier, d’une utilisation récurrente de ces diamants fins et géométriques, dès le début du XXe siècle, notamment sur des broches architecturales figurant temples ou pagodes, la baguette s’impose véritablement après la Première Guerre mondiale.

«Elle a largement été utilisée par les joailliers des Arts déco comme Jean Fouquet, Raymond Templier, Paul Brandt sur leurs bijoux aux lignes simples et aux arêtes vives, parfois un peu heurtées et industrielles», continue Martin du Daffoy. C’est aussi à cette période que Van Cleef & Arpels imagine son serti mystérieux, une marqueterie de rubis, émeraudes ou saphirs souvent retaillés en petit carré et sans aucune griffe apparente, breveté en 1933. Mais le joaillier utilisera aussi les diamants baguette sur de multiples clips ou, dès les années 1950, sur son son collier transformable Zip.

Rompre la monotonie

Aujourd’hui encore, la place Vendôme met en scène ces tailles plus ou moins allongées. Souvent sur des bagues de fiançailles, en les disposant de part et d’autre d’une pierre de centre. Mais aussi pour figurer rubans - voir cette bague Double Dior - ou lignes épurées comme sur les pendants de Grisogono ponctués de deux grosses gouttes de rubis ou cette bague Chaumet sertie d’une perle de culture entourée de baguettes. Sur la plupart des pièces de haute joaillerie, les baguettes permettent surtout de casser le rythme de brillants ronds et classiques. «Tout comme les tailles trapèze, elles apportent un autre jeu de lumière, constate Pierre Rainero, directeur de l’image, du style et du patrimoine de Cartier. En les associant à d’autres tailles, on peut obtenir du volume, suggérer davantage de mouvement et accentuer un certain relief.»

Le joaillier de la rue de la Paix l’utilise encore beaucoup comme sur ce bracelet aux lignes Art déco serti d’un gros saphir de Ceylan. C’est aussi pour rompre la monotonie que Chanel intègre une ligne de baguettes à un sautoir mêlant taille poire, ronds et brillants, tandis que Boucheron modernise headband et bracelet en y intercalant quelques diamants rectangulaires. Quant au joailler américain Harry Winston, il propose un collier aux multiples rails de baguettes qui coulent le long du décolleté. Une fluidité que l’on retrouve sur un bracelet Mellerio dont les quatre rangs ruissellent sur le poignet, prouvant ainsi que la baguette peut également figurer une allure souple et déliée.

La taille baguette enchante petits créateurs et grandes maisons :

À 88 ans, l'actrice Tippi Hedren devient égérie Gucci

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Tippi Hedren, nouvelle égérie Gucci

À 88 ans, l'ex-actrice hollywoodienne Tippi Hedren devient l'égérie montres et joaillerie de la nouvelle campagne Gucci. (Los Angeles, le 16 décembre 2017.)

Actrice de renom et muse d'Alfred Hitchcock, l'actrice Tippi Hedren revient sur le devant de la scène dans une campagne joaillerie et horlogerie signée Gucci.

Après Vanessa Redgrave, 79 ans, choisie pour la collection croisière de Gucci en 2017, c’est au tour de l’ex-actrice hollywoodienne et muse d’Alfred Hitchcock, Tippi Hedren de représenter la marque pour ses collections horlogerie et joaillerie. Qui a dit que l’on ne pouvait pas être égérie à 88 ans ? L'actrice qui fut aussi mannequin à succès dans les années 1950 revient sur le devant de la scène.

En 2018, Tippi Hedren devient la femme aux serpents

Après avoir fait de Dakota Johnson le visage du parfum Gucci Bloom, le directeur artistique de la maison, Alessandro Michele, a mis le grappin sur celle qui joue la grand-mère de l’actrice de 50 nuances de Grey. Dans la campagne vidéo publiée sur le site de Gucci, l’icône prend le rôle d’une diseuse de bonne aventure lisant dans une boule de cristal ou dans les paumes des mains des jeunes et autres mannequins à l'instar de Victoria Schons, Tom Atton Moore et Tex Santos-Shaw. Dans un décor aux airs de cabinet de voyance habillé de chaises en or, de nappes en soie, de cristaux et de bougies, on voit Tippi Hedren vêtue d’une robe Guccià l'imprimé jungle tropicale, portant plusieurs bracelets et bagues inspirés du fameux serpent, symbole de la marque.

Principalement connue pour ses rôles dans Les Oiseaux (1963) et Pas de printemps pour Marnie (1964), sa carrière avait été écourtée après qu'elle ait accusé Alfred Hitchcock de harcèlement. Elle avait d’ailleurs pris la parole, l’année dernière lorsque les mouvements #Metoo et #Time’s up étaient à leur apogée pour encourager les femmes à conter leurs (mauvaises) expériences.Éloignée de la scène depuis de nombreuses années, elle rejoint désormais la liste des mannequins seniors comme Lauren Hutton égérie lingerie Calvin Klein, Cher pour la campagne Marc Jacobs 2015-2016 et bien d’autres…

Retour sur ces seniors qui volent la vedette aux mannequins millennials

En vidéo, le défilé automne-hiver 2018-2019 de Gucci

Pleins feux sur les joyaux du Festival de Cannes

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Sélection de bijoux de la montée des marches du Festival de Cannes

Cate Blanchett porte des bijoux Chopard

Cette année encore, des bijoux d’exceptions portés par les plus grandes stars de cinéma ont illuminé le tapis rouge du 71e Festival de Cannes. Toutes les audaces sont de mise sur la Croisette.

Événement cinématographique international, le festival de Cannes est aussi l’un des rendez-vous les plus exclusifs pour dévoiler de spectaculaires pièces de Haute Joaillerie. Chaque soir, sur les marches du Palais des festivals, les actrices brillent de mille feux, arborant pierres extraordinaires et collections joaillières toujours plus étonnantes. Eblouissement garanti.

Parures d’exception

Star de la cérémonie d’ouverture de ce 71e festival de Cannes, l’actrice Penélope Cruz a dévoilé en avant-première sur le tapis rouge des pièces de sa collaboration éco-friendly à venir avec Atelier Swarovski Fine Jewelry : une paire de boucles d’oreilles et une bague en diamants et rubis éthiques.

Plusieurs actrices ont, quant à elles, succombé à l’attrait de «Nature Triomphante», la prochaine collection de Haute Joaillerie de la maison Boucheron : si Léa Seydoux a opté pour les pendants d’oreille asymétriques Lierre de Paris, Salma Hayek a sublimé l’emblématique collier point d’interrogation Fougère, quand Laetitia Casta a ébloui la Croisette parée d’un collier Rosée serti d’un diamant coussin de 10 carats… Des pièces uniques, sans pareil, officiellement révélées en juillet prochain.

Louise Bourgoin s’est distinguée avec son imposant collier Cosmogonie Secrète signé du créateur Elie Top, quand d’autres actrices ont osé des portés décalés. Ainsi, Elodie Bouchez a choisi de jouer de l’asymétrie et Kristen Stewart membre du jury, a su redonner toute sa modernité à la broche, en portant un lion de diamants Chanel au creux du cou, façon 19e siècle mais avec une attitude rock. Une jolie manière de prouver, une fois, encore que la Haute Joaillerie se prête à toutes les audaces.

Celle qui a bien évidemment attiré tous les regards depuis le début du Festival reste l’impériale Présidente du Jury, Cate Blanchett, renversante avec ses spectaculaires boucles d’oreilles orchidées colorées de la nouvelle collection Red Carpet de Chopard qu’elle portait en exclusivité.

En vidéo : Cannes, un défilé de robes transparentes

La couleur à l’honneur

Si le diamant reste un must-have, que l’on a pu admirer sur Virginie Ledoyen en De Beers, Tina Kunakey en Messika ou Clémence Poésy en Chaumet, les célébrités ont fait le pari de la couleur cette année, en choisissant des parures flamboyantes ornées de saphirs, d’émeraudes, de rubis… Leurs bijoux mettent en scène aussi des pierres plus spécifiques aux couleurs inédites et subtiles comme les saphirs Paparadsha ou des tourmalines Paraïba. C’est le cas de l’exceptionnel pendentif Chopard orné d’une Paraïba que l’on a pu admirer sur l’actrice Julianne Moore ou le collier en rubis et diamants Cartier sur la hiératique actrice iranienne Golshifteh Farahani. Une magnificence 100% éblouissante.

Sélection des plus beaux bijoux de la montée de marches à Cannes 2018

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